Saint des Saints

 

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C’est avec émotion que nous annonçons la fin de carrière d’étalon de l’exceptionnel Saint des Saints.

En courses, il s’était imposé dès sa première sortie au mois d’avril de ses trois ans. C’est à 4 ans que le fils de Cadoudal s’était pleinement exprimé, remportant 4 groupes avant de se placer second du Prix Alain Du Breil Gr.1.L’élève du Haras de Saint-Voir à rejoint Etreham en 2003 pour débuter sa carrière de reproducteur et devenir le chef de race que l’on connaît aujourd’hui.

Franck Champion, en charge de sa promotion depuis le tout premier jour se rappelle : « En constatant que l’intérêt des anglais et irlandais grandissait pour les étalons français et leurs produits, nous avons cherché un prospect sérieux pour l’obstacle. Saint des Saints, alors à l’entraînement chez Monsieur Macaire pour Messieurs Jacques Détré et Nicolas de Lageneste, était un profil très intéressant. Fils du meilleur sire d’obstacle Cadoudal et issu d’une gagnante de Groupe en plat, source de classe et de vitesse, son croisement nous est apparu idéal. C’était il y a plus de 20 ans!Saint des Saints est devenu un très grand étalon et sera toujours un élément décisif dans les pedigrées. »

Père de 17 lauréats de Gr.1 dont le premier, Quito de la Roque, fut issu de sa première génération, Saint des Saints n’a cessé de produire de remarquables performers jusqu’au plus haut niveau chaque année. Santa Bamba, également conçue dès sa première saison fut l’une des meilleures femelles de sa génération, lauréate du Prix Jean Stern Gr.2, età amplement participé au lancement de son père à l’international. Ainsi, la production de Saint des Saints s’illustre depuis plus d’une décennie sur les plus beaux hippodromes et festivals dont Auteuil, Cheltenham, Punchestown, Aintree et Leopardstown.

Sur les seules trois dernières années, dont 2024 en cours, il est responsable de 85 performances black type dont 13 victoires de Gr.1 en tant que père et de 76 performances black type dont 14 victoires de Gr.1 en tant que père de mère !Ludivine Marchand Morin s’est exprimée : « Nous sommes si chanceux d’avoir parmi nous un cheval si exceptionnel, par son charisme et sa remarquable réussite. Quel beau présage de l’avoir nommé ainsi…»

Au fil du temps et après 22 saisons de monte, Saint des Saints est devenu le leader incontesté de l’obstacle en France et en Europe jusqu’à devenir un père de mère hors normes et dont il est certain que la génétique continuera d’influencer l’histoire de l’élevage. Son fils Goliath du Berlais, quadruple lauréat de Groupe et d’ores et déjà en tête de liste des jeunes étalons, semble suivre les traces de son illustre père, qui profitera désormais d’une retraite amplement méritée dans les herbages du bessin.

Son heritage est à la hauteur de son nom, qu’il a su porter et honorer de la meilleure des façons.

Merci Saint des Saints.